Sunday, December 17, 2017

Citation du 18 décembre 2017

L'usage du vin est affaire de modération. Le vin réchauffe et réjouit, on en donne aux faibles pour les conforter mais aussi aux malades enfiévrés. La sobriété n'est pas abstinence, c'est la mesure de cette boisson délicieuse.
Saint Thomas d'Aquin
Que chacun de vous, mes frères, se fortifie donc le corps et se réjouisse l’esprit avec la quantité de vin que la bonté divine a voulu lui permettre d’absorber.
Le joyeux sermon de l’évêque de Mayence (Rapporté par Goethe – Voir ici)
La Citation-du-jour entame ici une réhabilitation des plaisirs de la vie, rudement attaqués par le puritanisme ambiant.

Pour un éloge du gras.-

Le vin est bon pour tout et pour tous, pour réjouir les dépressifs, pour réchauffer les frileux, mais aussi pour calmer les enfiévrés.
Il n’y a pas à balancer : il faut boire du vin ? Oui, mais combien ?
            - Le vin, selon Thomas d’Aquin, est une panacée qui soigne tous les maux dont souffrent les hommes. Il ne fait pas seulement plaisir, il fait aussi du bien. Le tout encore une fois est de boire avec sobriété, ce qui n’est pas un oxymore, mais désigne le juste milieu entre l’abstinence et l’excès.
            - Quant à savoir exactement combien, certains se rappelleront du Joyeux sermon de l’évêque de Mayence dont la citation-du-jour vous rapporte la conclusion évoquée par Goethe lui-même : tant qu’on boit sans être ivre, on le peut parce qu’on évite l’ivresse qui est une sanction infligée par Dieu lui-même pour nous punir de notre intempérance.
En revanche, boire sans perdre le contrôle de soi-même est une grâce divine dont il importe de profiter avec reconnaissance envers notre Créateur.

Au fond, on se range aujourd’hui encore à cet avis : buvons un peu, mais sans excès.
Toute fois, notre époque un peu plus scientifique que celle de l’évêque de Mayence, nous impose d'obéir aux décrets du gouvernement : ne pas dépasser 0,5 g. d’alcool par litre de sang. Ceux qui se laisseraient aller à boire plus, n’auraient à attendre aucune grâce des autorités.

Du temps de Goethe et de l’évêque de Mayence, c'était à Dieu de fixer les règles de la consommation d’alcool. Aujourd’hui, c’est aux gouvernement : O tempora, O mores.

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