Tuesday, January 15, 2008

Citation du 16 janvier 2008

Dans quelques années, les avions seront pilotés par un commandant et un chien. Le travail du chien sera de surveiller les boutons pour que le pilote ne touche à rien.
Scott Adams (né en 1957 ; créateur du personnage Dilbert)
Citation idiote : parce que, si le travail du chien est d’empêcher le pilote de piloter, quel va être le rôle du pilote ? De taquiner l’hôtesse de l’air (ou le steward selon ses goûts) ? De porter un bel uniforme pour rassurer les passagers (Y a-t-il un pilote dans l’avion ?).
Là où la machine fait mieux que l’homme dans les tâches techniques, y aurait-il encore des fonctions dont l’homme serait l’unique titulaire ?
On connaît la réponse habituelle : l’homme est là pour assumer la responsabilité. La machine est non responsable, et l’homme doit confirmer ses options, quitte à les modifier le cas échéant : c’est lui le maître à bord.
Oui, mais s’il est maître à bord après le chien, que lui reste-t-il comme responsabilité ?
Aucune, parce qu’en tout état de cause, la machine fait mieux que l’homme. Et ça ne concerne pas que les avions et les fusées; et ça ne date pas d’hier. La catastrophe de Tchernobyl aurait-elle eu lieu sans l’intervention des techniciens ?
Alors, que faire des hommes ? Les pilotes dans les avions auront-ils un jour pour seul rôle de taper le carton avec les passagers en attendant l’heure de l’apéro ?
Mais non, pas du tout : il y aura toujours un forcené à ramener à la raison, ou une femme à accoucher avant d’atterrir…

2 comments:

Anonymous said...

L'homme est aussi là - jusqu'à maintenant du moins - pour, au départ, programmer la machine.

Jean-Pierre Hamel said...

L'homme est aussi là - jusqu'à maintenant du moins - pour, au départ, programmer la machine.
- Au départ, oui. Mais ce qui compte, c’est qui se passe après.
Qu’il y ait une ribambelle d’ingénieurs qui programment nos machines - soit. Mais que ces machines déchargent les professionnels de l’occupation de leur métier : voilà qui est bien plus problématique.
Un exemple : mon médecin, il passe plus de temps à perler à son ordinateur qu’à moi-même. Planqué derrière son écran, est-ce qu’il n’est pas entrain de consulter un système expert pour poser les questions aidant au diagnostique ? Pour me prescrire analyses et traitement ?
Moi je dis : c’est bien possible. Et même qu’on devrait le souhaiter ? Peut-être ?